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23/10/2008

Irremplaçable Sarah Palin

La vice-présidente républicaine participait samedi à un show très très popupaire dans l'ensemble des Etats-Unis, le Saturday Night Live (à partir duquel est né notre feu "Nulle part ailleurs". Cette émission a vu son audimat exploser depuis que l'immitatrice Tina Fey, qui est le sozie de Palin, la caricature chaque samedi.
La vraie Sarah Palin avait accepté samedi dernier de participer à l'émission pour y rencontrer son double, c'est assez incongru étant donné qu'il s'agit vraiment d'une émission de pur divertissement. Amy, la talentueuse - et enceinte de 8 mois - animatrice vedette de l'émission a interprété une parodie de rap mémorable reprenant tous les clichés qu'on associe à la gouverneur de l'Alaska.

C'est plus drôle si l'on comprend les paroles mais ca vaut le coup d'oeil de toute façon, c'est juste inconcevable de voir Palin là, au milieu de gens qui se foutent ouvertement de sa geule...selon qu'on est pro ou anti, on la trouve pleine d'humour et capable d'autodérision, ou complément inconséquente et décrédibilisée plus encore (est-ce vraiment possible cependant?)...

J'ai fait la note précédente pour que la scène finale de la vidéo vous soit plus compréhensible...
En outre le 3ème personnage qui apparaît c'est une caricature de Tod son mari...très présent dans la camapgne comme toute sa famille d'ailleurs qui selon elle remplace un programme (son gamin trisomique, sa fille de 17 ans enceinte et nouvellement fiancee...). Imaginer une seconde que le vote des femmes décues par la non-nomination d'Hillary Clinton puisse se retrouver dans cette incompétente, fanatique et créatinioniste (quel est le crétin qui peut bien prétendre que l'homme descend du singe...demander donc à Sarah de vous expliquer tout ça, c'est édifiant), c'était un mauvais calcul républicain. Tout oppose ces deux femmes et en premier lieu la compétence et l'intelligence. Cet épouvantail est juste une insulte faite aux femmes et qu'aucun d'entre vous ne s'avise d'avancer que c'est tout de même positif pour la condition de la femme en général de la voir accéder à ce poste...

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Dans son bureau...ou le bon goût made in Alaska

Laissez passer les 10 secondes de pub avant que la vidéo ne commence.
http://www.nbc.com/Saturday_Night_Live/video/clips/update...


08:40 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (1)

Cool as a moose!

Le moose, c'est à dire l'élan ou l'orignal comme vous préférez, est l'animal emblématique du nord de la Nouvelle Angleterre (Vermont, New Hampshire, Maine) mais on en trouve également dans le Nord Ouest des US comme en Alaska ou plus généralement au Canada...
...des panneaux partout pour vous allerter sur les dangers d'une rencontre inopportune. Après le centième panneau ou le dixième hôtelier qui vous met en garde, vous avez bien enregistré que oui, cet animal, certes imposant mais à l'air vaguement benet est un danger pour le conducteur non averti, mais à moins d'être sourd et aveugle, impossible de faire partie de cette catégorie.

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Alors oui il y a eu des centaines de morts dûes à des collisions malheureuses mais bon, on ne fait pas des milliers de miles alors qu'arrivent les premières gelées, on ne s'éloigne pas de centres urbains animés aux propositions culturelles alléchantes pour se retrouver dans des états ruraux arriérés, tout ca pour croiser un mouton. Non c'est l'orignal que je veux, moi...et je sais bien que ce maudit accident qu'on nous prédit ne m'arrivera pas à moi (un peu comme le fameux avertissement du Mind the Gap quoi!)

Bref ce fameux animal restera pour moi uniquement associé à une marque de T-shirts ringards immettables, "Cool as a moose" (un grand nom du marketing surement celui qui a pondu ça), à des gros panneaux jaunes qui enlaidissent le bord des routes...et à la grosse peluche ci-dessous...on peut pas gagner à tous les coups.

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08:11 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (1)

21/10/2008

Maine, épisode 2

Il serait réducteur de résumer le Maine aux 3 millions de homards (tout de même !) que l’on y pêche en été. Sa côte ciselée a de tout temps attiré peintres du dimanche et artistes reconnus. La luminosité est magnifique, les phares sont des modèles disciplinés et les apparitions des phoques et baleines assez fréquentes pour s’occuper entre 2 toiles. Le Maine est aussi le repère du célèbre écrivain Stephen King qui en fait le théâtre des intrigues de chacun de ses romans, dixit le guide de ma croisière du jour…je ne peux confirmer n’ayant moi-même pas lu un seul de ses livres. En parlant de croisière, elle m'a permis de rencontrer des centaines de dauphins et surtout des baleines (rorquals communs), je vous épargne mes photos floues :-(

Par ici, les pins s’accrochent aux roches de granit rose avant de laisser place à l’océan bleu acier notamment dans le fameux parc national Acadia où Marguerite Yourcenar choisit de finir paisiblement ses jours.

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C’est un des rares endroits aux Etats-Unis où l’on peut rencontrer quelques Francophones…J’en profite pour faire un petit rappel historique. C’est en 1609 que l’explorateur Français Samuel de Champlain fonde la colonie de l’Acadie sur le territoire Nord-Américain dans ce qui correspond à peu près aujourd’hui à la région de Terre Neuve et le nord du Maine. Des pêcheurs français exerçaient déjà leur talent depuis le XVIème siècle dans la zone. L’Acadie est alors entourée par deux colonies, au Nord par la Nouvelle France et au sud par la Nouvelle Angleterre. Les conflits européens et particulièrement ceux qui opposent la France à l’Angleterre se répercutent sur le territoire Nord-Américain et après plus de cent ans de conflits répétés, l’Acadie est cédée aux Anglais qui laissent les colons Français tranquilles dans un premier temps avant, vers 1750, d’exterminer une grande partie d’entre eux et déporter les autres par bateau dans d’abominables conditions en Europe, une majorité d’entre eux périrent lors de ces traversées. N’arrivant pas à s’adapter à l’Europe, ces déportés repartent dans l’autre sens s’installer en Louisiane ou d’autres Acadiens se sont déjà réfugiés. Entre 1755 et 1785, près de 3500 Acadiens s’installent en Louisiane qui après être passée aux Espagnols, revenue aux Français, devient finalement en 1803 un état des Etats-Unis.

Sur le modèle des vacances en Bretagne, il faut renoncer à la baignade, l’eau étant, selon mes normes en tout cas, impraticable été comme hiver. Venir dans le Maine c’est choisir les vacances au grand air, au milieu d’une nature imposante. Les paysages sont très photogéniques et toujours cette majesté des grands espaces qui invitent à la contemplation. On arrête un instant de s’agiter, de faire du bruit, on s’extrait un instant du chaos pour constater que la nature seule peut générer la perfection. On s’assied et on profite du tableau mouvant.

DSC_0509.JPG Un bémol bien sûr, nous sommes à l’arrière saison. Alors oui il est conseillé de profiter du Maine sans l’insupportable foule en shorts, casquette vissée sur la tête et hot-dogs à la main qui s’y presse en été et piétine ce fameux équilibre instable. Cependant à l’arrière saison, sort de sa tanière une espèce presque aussi polluante que la famille nombreuse estivale, le retraité et sa flopée d’autocars climatisés et de sonotones. Bref comme partout, de plus en plus, il faut faire un effort, parfois tout petit, pour s’éloigner de la civilisation et avoir l’impression que le spectacle s’offre à vous seul ; l’effort est, croyez moi sur parole, toujours récompensé.
Je me suis bien moquée de ces « chaises de l’espace » – vous voyez, ces trucs avec gobelet, ombrelle et bientôt micro-onde intégrés – que le disons « 50 ans et plus » américain est prompt à dégainer à la moindre occasion. Mais je serai indulgente, le panorama justifierait presque le ridicule de l’installation.

Bref l’endroit idéal pour s’isoler du reste du monde en pleine nature…une expérience qui peut vite dégénérer en bad trip « Into the wild »* si l’on n’y prend pas garde. A dose homéopathique donc pour vraiment en profiter…toujours cette sensation de vide dans les grands espaces qui finit par être étouffante.

* Il s’agit du titre du film de Sean Pen adapté du roman de Jon Krakauer qui raconte l’histoire vraie de Christopher McCandless. Astérix destiné à Christelle pour qu’elle comprenne le sens de mes références qui semblent parfois manquer de lisibilité :)

09:22 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (1)

18/10/2008

Chasse à l'ours dans le New Hampshire

DSC_0878.JPG Lecteurs de John Irving, cet univers vous est peut être familier...
...comme peut être aux lecteurs de la presse...mais si faites un petit effort et remontez à cette période de sarkozyte aïgue qui toucha les médias durant l'été 2007. Des journalistes grotesques partis à l'assaut de Nicolas, Cecilia et Rachida barbotant dans le lac Winapisaukee puis les photos retouchées à la une du feu "le poids des mots, le choc des photos". Et bien c'est dans le New Hampshire que les journalistes pagayaient après notre président fraîchement élu venu manger des bretzel avec son compère W.


Cet Etat de Nouvelle-Angleterre abrite un vrai trésor, les "White Moutains", qui l'automne venu, se parent de couleurs incandescentes. C'est en foulant les tapis de feuilles d'érables jaunes, rouges, orangées qui jonchent les inombrables sentiers de randonnée que je conseille de découvrir ce petit état dont la devise proclame fièrement "Live free or die".

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Entre une randonnée avec un groupe de cinquantenaires enjouées, un débat agaçant entre Biden et Palin acoudée à un bar accompagnée de mes nouvelles copines toutes démocrates (toujours bredouille dans ma quête du fervent soutien à Mc Cain mais surtout à Palin)...j'ai eu l'occasion (bien méritée à mon sens puisque l'expérience a impliqué un lever à 4h45 dans la froidure) d'accopagner un ranger chargé de faire peur a un ours qui devenait client régulier de la benne à composte d'un chalet de montagne. La photo n'est pas bonne toute concentrée que j'étais à observer le jeune ours, pas le moins du monde effrayé par notre présence, qui recula de 50 mètres à peine après s'être pris un premier tir de balle en caoutchouc...les deux tirs suivant eurent tout de même raison de son flegme et moi de courrir derrière le ranger qui poursuivait ses tirs!
Mon premier ours noir!

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10:14 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (0)

17/10/2008

Ben&Jerry's, glaces en vedette dans le Vermont

Alors que le Vermont devenait doucement mais surement mon état coup de coeur en Nouvelle Angleterre, je découvrais non sans surprise que l'attraction la plus visitée de cet état plein de charme n'était autre que l'usine Ben&Jerry's.

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chocolate_fudge_brownie[1].gifEnquêtrice conscienceuse, je me suis donc rendue à l'usine pour moi aussi découvrir ce mythe américain. Ou comment deux modestes entrepreuneurs, Ben et son pote Jerry, partis de rien dans les années 70 ont fondé cet empire de la crème glacée.
C'est instructif cette visite...pas vraiment sur le processus de frabrication d'une glace à 2000 calories la bouchée mais plutôt sur un marketing et une communication ultra huilée à l'américaine.
Voilà donc une marque qui aurait méritée de remplacer Mc Do dans un épisode 2 de Supersize Me (Merci Anne ;-) j'ai enlevé le contenu de la parenthèse). On est en plein dans cette junk food responsable de l'obésité aux US.
B&J usent et abusent d'outils de communication très efficaces et durant les 45 minutes de visite on arrive à vous faire avaler que c'est une entreprise aux valeurs sociales soucieuses du bien être du genre humain et de l'avenir de notre planète...ou comment manger une glace contribue au bien de l'humanité; chapeau bas!


Oubliez donc vos référents car avec B&J ont est très loin de nos classiques...vértiables blougiboulgas, ces glaces sont de vrais témoignages de la culture américaine. Ainsi un des best seller de la marque est Cookie Dough. Je m'incline devant l'esprit vicieux qui a crée ce parfum...il s'agit en réalité d'une glace à la vanille avec des morceaux de pâte de chocolate chip cookies pas cuite. Souvenez vous, lorsque vous cookie_dough[1].gifêtiez enfant, à l'époque bénie où les mamans passaient encore du temps en cuisine pour gâter leurs bambins, vous veniez lécher le plat avant que le gâteau ne passe au four...or aux Etats-Unis, maman prépare des cookies et c'est donc dans la pâte de cookie crue que la progéniture gourmande vient tremper son - ou ses - doigt. Voilà comment est né le parfum Cookie Dough ou comment faire renaître l'enfant qui sommeil dans chaque consommateur.

Le moment le plus attendu par les visiteurs est bien entendu la dégustation...moi aussi j'étais curieuse, après tout Ben&Jerry's ça ne parle pas vraiment à la Française que je suis. Outre le fait que je ne suis pas une experte, ni une amatrice de glace, cette marque ne connaît - pas encore - de véritable succès dans notre pays où la référence reste me semble t-il la glace italienne.
Je n'ai pas été déçue! Au menu, le parfum Half Baked, qui devrait selon moi recevoir la médaille du vice...on a mélangé dans ce parfum le Cookie Dough précité au parfum Chocolate Fudge Brownie fabriqué sur le même concept, de la pâte de Brownie pas cuite dans de la glace au chocolat...

halfbaked[1].jpgAprès la visite, les visiteurs se ruent en général au stand, payant cette fois, pour avoir leur ration de sucre. Des montagnes de glaces, sur lesquelles ont rajoute chantilly, sirop, peanuts. A moins d'être né sur le territoire de l'oncle Sam, on sort écoeuré et sans la moindre envie de glace...mais j'étais accompagnée du directeur de l'usine, qui, ravi que je m'interésse à l'entreprise m'a gentillement offert de choisir le blougiboulga de mon choix. J'ai bien hésité une seconde à lui dire "mon cher ami, je viens d'un pays où la gastronomie s'apparente plus à un art qu'à du gavage et il se trouve que vous avez à tort l'impression - comme dans beaucoup de domaines - de faire ce qu'il se fait de mieux en matière de crème glacée alors même qu'on ne devrait plus employer le mot de glace pour cette bouillie infâme" mais je me suis finalement fendue de mon plus beau sourire et à l'américaine l'ai gratifié d'un " that's greaaaaaaaaaat, how lucky I'm" avant de déclarer cependant que je me contenterai d'une seule boule (une boule américaine = 3 boules parisiennes) de Cookie Dough.
Ce n'est pas sans un soupçon de honte que je vous l'avoue, le Cookie Dough ça déchiiiiiiiiiiiire. Je mérite une Green Card non?

09:35 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (1)

18/09/2008

En direct du Maine

Le homard est roi dans le Maine...une vraie star...

Et ci-dessous la meilleure manière de déguster sa majesté (le menu quotidien de la semaine que je passe en ce moment sur la côte du Maine)...

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Et non je ne suis pas devenue millionnaire, mais ici pour 15 dollars, on se régale d'un homard entier. Bref des baraques en bois vous les servent sans chichi en sandwich dans de l'allu! Ci-dessous la meilleure adresse du Maine pour savourer le fameux lobster roll, comme la queue semble en attester

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et puis je ne résiste pas à vous faire partager le bon goût de ma suite dont la vue sur mer est pourtant magnifique...le problème au pays de Mickey c'est que même en payant un tarif prohibitif (euh...moi heureusement je me vautre dans le king size bed à titre gracieux!) on n'est pas à l'abri de la grosse fleur - motif qui sévit sur tout le territoire américain - et de la moquette épaisse...les goûts et les couleurs, hein!
Au fait y'a un faux feu aussi, c'est la première fois que j'en vois un en vrai, je veux dire en dehors des pubs où Laetitia Halliday en vante les mérites (ca doit se trouver sur youtube, grand moment du zapping).

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10:00 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (1)