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29/03/2009

Escapade andalouse

En plus d'une superbe découverte entre art mauresque et étapes gourmandes...ce séjour aura permis de confirmer qu'on peut prendre l'avion sans auncune pièce d'identité...(si l'on sait être très persuasif)!

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06/07/2008

Essaouira, une escapade photogenique

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11/06/2008

Instantannés romains

Toujours un plaisir d'arpenter les rues de la capitale italienne...
Sortie du Panthéon

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Santa Maria di Trastevere, pour les amateurs de mosaïques byzantine du XIIème siècle
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Mosaïques toujours...
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Les rues colorées du quartier Trastevere
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Vue depuis le Janicule
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Vue depuis St Pierre
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15/05/2008

Back to Gwada mai 2008

Le paradis ou presque...
Une semaine en voilier avec
des amis
du ti-punch
du poisson frais
des plages de reve

Un tout petit apercu en photos...



05/04/2008

Je suis rital et je le reste...

Une petite note pour abonder dans le sens d'un cliche bien connu, celui de l'italien dragueur, au travers de deux anecdotes survenues a 15 jours d'intervalle en avril dernier!

J'ai donc lors de mon depart pour Bangkok fait une escale a Rome (puisque je devais m'y arreter une semaine au retour), longue (7 heures), trop longue si l'on tient compte du fait que notre bon vieux CDG pourri est un paradis en comparaison de l'ersatz d'aeroport international de la capitale italienne. Une buvette minable et pas un quotidien en langue etrangere!

Bref 7 heures d'ennui absolu s'annoncaient apres 8 heures de vol depuis DC (c'est comme ca qu'on appelle Washington, il va falloir l'integrer)...l'oeil vitreux et le cheuveux hirsute, me grattant les mollets emprisonnes dans des bas de contention ultra sexy, bref au sommet de la glamour attitude, avachie tel un belouga sur un siege inconfortable de ce maudit aeroport, je prenais mon mal en patience.

Un monsieur etait assis a quelques metres de moi, le temps que j'aille chercher un the, laissant mes affaires a ma place (j'etais chargee comme un mulet et je fais confiance a ce precepte cecilien, tant qu'on pense que rien de mal ne peut arriver, rien de mal n'arrive...), bref le dit monsieur entre temps avait change de place et etait donc desormais assis en face de moi. De la a y voir une manoeuvre...
Je le devine italien a ses lunettes...oui je ne sais si mon analyse est partagee mais j'ai remarque que le male italien fait montre de fashion attitude jusque (sinon surtout) dans le choix de ses lunettes, souvent colorees ou au design original (cf le famous Oliviero Toscani).

Le dit Monsieur engage la conversation, mais comme tout bon italien qui se respecte, il parle anglais aussi bien que je parle italien ce qui rend la communication fastidieuse...enfin pour moi car ca ne semble pas gene notre ami qui se revele etre sicilien.
...le sicilien de service a donc entrepris de me convaincre qu'il serait dommage de se quitter sans s'embrasser, c'est une caricature d'italien dragueur, il en fait des tonnes...c'est enorme tellement c'est gros. Je me demande encore si il imagine vraiment que son "j'ai un vol dans 40 minutes, on doit pouvoir faire quelque chose entre temps" puisse marcher!
...et moi de tenter (le second dregre avec mon niveau d'italien c'est dur) de lui dire qu'on a le temps pour une partie de belotte, que par contre c'est un peu court pour une partie de bridge et que c'est balot mais j'ai oublie mon jeu d'echec portable...
Le temps passe alors qu'il continue d'agiter les mains et de multiplier les mimiques pour tenter de se faire comprendre; et s'approche le moment de notre dechirante separation, alors il tente le tout pour le tout, s'agenouille et commence a chanter des classiques italiens, enfin c'est comme ca que je l'interprete!!

Une version revisitee de Romeo et Juliette dans un aeoport minable a 7 heures du matin avec en vedettes americaines, un parrain en lunettes bleues et jaunes et une globbe trotteuse debraillee. C'est le pompon j'hesite entre creuser un trou dans le sol pour eviter la honte publique que m'inflige ce rejeton de la mafia ou eclater de rire comme une bonne partie des gens qui nous entourent et assistent meduses a la scene...j'opte pour la seconde solution, apres tout, il faut reconnaitre qu'il a de la suite dans les idees ce disciple d'Aldo Maccione.
Franche rigolade et une heure de moins a m'ennuyer, merci Francesco!

Trois semaines plus tard, me voici de retour dans la capitale italienne pour une vraie escapade d'une semaine cette fois. Stephane me rejoint demain. Apres 14h de vol depuis Bangkok avec une escale a Francfort et installee dans mon hotel, j'entreprends d'aller calmer une grosse fringale...je deteste habituellement aller au resto toute seule, cette impression desagreable que tout le monde vous regarde en se disant "la pauvre, elle a pas d'amis, pas de mari, pas de famille" (enfin c'est ce que je me dis quand je vois quelqu'un tout seul au resto alors je transpose)...bref la loose surtout un samedi a midi...mais n'ecoutant que mon courage (et surtout mon ventre), j'entre dans une petite pizzeria qui m'a l'air sympa.

Accueil deplorable d'une serveuse forcement imbuvable (j'oublais que j'avais quitte l'Asie) qui me parle en italien alors qu'elle a bien compris que manifestment nous n'etions pas compatriotes, meme pas mal...!
...autant Steph et moi nous etions grandement fourvoye lors de notre sejour au Venezuela en pensant que l'espagnol, ce n'etait apres tout que du francais avec des o et des a a rajouter a la fin des mots, autant l'italien ca n'est jamais que du francais avec des o et des i a la fin. Alors oui je lui reponds que je veux mangito et que je suis solo (mes epaules ploient imperceptiblement sous le poids de la honte). La je vais me tasser a une petite table en esperant que les groupes qui s'agitent et vociferent (forcement on est en Italie donc y'a des Italiens) vont m'oublier...je prends donc un air degage, avant de me plonger dans mon journal ayant pris auparavant la precaution de verifier qu'il etait a l'endroit! Je commandi una pizza napoli.

Le serveur m'ammene alors la pizza, me bredouille un truc en italien que j'imagine etre "voila votre pizza" et je souris donc niaisement, comme 4 ans d'Asie m'ont appris a realiser parfaitement ce synonyme de "je comprends rien, vous en etes bien conscient mais on va en rester la pour eviter a l'un d'entre nous de perdre la face"...
...bref je lui glisse un no parlati italiano mais je vois bien qu'il me montre toujours la pizza que je finis par regarder pour me rendre compte qu'elle est en forme de coeur!
Le pizzaiolo se pointe, pas peu fier de sa realisation mais son enthousiasme retombe quand je lui glisse un "very nice" qu'il ne dechiffre manifestment pas, l'anglais etant decidement une langue morte ici. Bref la quasi totalite des autres clients du restaurant a donc eu le temps de s'interesser a notre petite affaire, me voila donc seule attablee au restaurant avec une pizza en forme de coeur et dans l'incapacite de communiquer...au secours c'est par ou la sortie!!!!!!!!!!!
Je ne me laisse pas demonter et entame dignement l'oeuvre de notre ami en esperant que ca se tasse, que je puisse engoufrer la dite pizza en un temps record et m'enfuir vite!

De la Thailande aux 50% d'homos, 5% de transexuels et le reste pas franchement interesse par le dragon femelle occidentale (sans parler des hommes occidentaux qui bien entendu sont la pour consommer facile c'est a dire local) au male italien, il y a comme un gap de comportement!

Vive le choc des cultures!
Ciao

13/09/2006

Crocodile dundee...

C'est l'histoire de 30 millions de gens qui vivent tres tres loin de chez nous, sur un territoire 5 fois grand comme la France...ils sont blonds, grands, costauds, bronzes...de la belle bete en pleine sante...nourrie au grain et elevee en plein air...
Et comment pourrait il en etre autrement...
Qand il etait petit, le grand blond faisait 100km a pied pour aller a l'ecole...du coup il est costaud, bronze et evidemment blond...
Adulte le grand blond, a cheval ou en pick up, doit faire 200 bornes pour aller faire ses courses a l'hyper du district, s'agit pas d'oublier The Economist (Peche magazine plutot)...ou son paquet de clopes enfin pas grave le grand blond ne fume pas...c'est pas cool pour sa sante ni pour l'environnement, d'ailleurs meme a l'exterieur on circonscrit les aires fumeurs, histoire que le fumeur en question comprenne bien que c'est un paria...
Apres sa journee de boulot, on pensait que le grand blond s'enfilait un gros steak, c'est le cas...mais bon rien de renversant la bidoche made in australia...d'autant moins que le grand blond a cru indispensable de conserver le meilleur de la gastronomie de son cousin americain, la bonne vieille sauce sweetie qui vous pourrit le meilleur plat du monde en moins de 2 et fait que la femme australienne de plus de 40 ans a tendance a ressembler a sa cousine americaine pour ce qui concerne le tour de taille...
Et puis rencontrer un grand blond, c'est un peu comme rencontrer l'acteur de Broke Back Moutain en VO (le blond, le plus refoule des deux...), l'impression qu'il est toujours en train de chiquer, une vraie gageure de le comprendre!
En outre, le grand blond ecolo est un chasseur car a force de proteger dame nature, celle-ci semble avoir bien compris qu'elle n'avait pas grand chose a craindre de lui, alors elle se fait plaisir...
Une balade a pied c'est deja l'aventure puisqu'il faut prendre soin d'eviter les attaques de crocodiles tapis dans l'ombre (6 metres de long les bougres quand meme)...ne pas faire de pause trop longtemps allonge sous le soleil dans les hautes herbes au risque de se faire devorer par les rapaces...et puis il faut un bon lave-vitre etant donne que la concentration de piaf et pas des moindres, entre ibis, perroquets, spatules...vous pourissent un parebrise en moins de deux...hostile la nature (meme la petite boule de poil, le truc qui a l'air tellement sympa qu'on en fait plein en peluche, c'est une saloperie qui n'hesite pas a vous balaffrer avec ses grandes griffes, oui oui on parle du koala)....alors on pourrait choisir de se refugier dans une eau aux degrades de bleus prometteurs...c'est prendre le risque de mourrir de froid (ma preniere hypoglycemie!...non, je ne ferai jamais partie des decerebres qui choisissent la plongee en Bretagne pour y admirer dans une eau glacee trois poissons kaki si la visibilite le permet) pour de surcroit y croiser des requins, des napoleons (pas vraiment agressifs eux, forcement a l'inverse du celebre de chez nous, ils sont tres grands donc pas complexes par leur taille), meme les tortues avaient l'oeil sournois...

Bref le pays du grand blond est lui aussi tres grand, on a l'impression d'etre perdu au bout du monde (c'est un peu vrai), que tout le monde se fout de savoir ce qui s'y passe (c'est un peu le cas)....du coup on se sent un peu abandonne dans cette immensite...impression bizarre que j'ai eue peut etre parce que je me suis baladee toute seule mais oui on est bien loin de notre tourbillon asiatique...et meme de notre tumulte europeen...Bon c'est magnifique, la nature reprend ses droits...mais c'est bien en vacances...les trottoirs sales encombres de stands de brochettes commencaient a me manquer...ou plus exactement ce sentiment de ne pas ete seule a se debattre sur mon petit bout de terre...savoir que ca grouille a cote meme si je suis tranquille chez moi....chez le grand blond, on est tranquille tout le temps et partout...
Comment dire, le grand blond du Queensland, si il lui prend l'envie frenetique de partager une bonne nouvelle ou si les gros habilles en noirs qui beuglent avant de se lancer un ballon pas rond (bon c'est en Nouvelle Zelande eux mais c'est un peu pareil) ont gagne et qu'il veut feter ca, au mieux il fait 3 heures d'avion pour rejoindre une petite ville ou plus vraisemblablement y sort sur son peron et il offre un godet au kangourou qui passe par la...
La nature...sans la cohue pas loin, c'est angoissant...

Il etait inutile de tenter de vous dire comme c'est beau et impressionnant alors j'ai pas essaye, vous l'aurez compris...
Mai on a trouve notre saut (tres court) dans le Queensland bien sympa...un apercu plus que minime de cet immense pays surlequel on ne peut evidemment avoir aucun jugement, vous prendrez donc avec beaucoup de recul mon verbiage ci-dessus...c'est un ailleurs, rien de tres etonnant dans tout ca, ils mangent pas de camembert avec du pain...normal! voila quelques cliches de plus sur un pays qu'on traverse vite sans rien comprendre mais en en rapportant des petites tranches de vie qui, s'assemblant, donnent une idee, forcement fausse...il suffit d'en etre conscient et de s'en amuser...
On a adore voir les lauriquets et les ibis en pleine ville...se peler sur la mythique grande barriere de corail et se rechauffer a bord d'un sympatoche voilier...et le grand blond est reconnaissons le bien aimable!

On y retournera (en vancances), histoire de parler litterature (ahahaha) avec le grand blond et surtout profiter de cette nature qu'il a si bien su preserver (il faut savoir reconnaitre les merites du grand blond).
PS: Steph n'a pas lu ma note, il sera surement pas d'accord avec tout, il trouve que c'est trop de la balle de vivre dans une super grande ferme isolee de tout et avec pour voisin un grand blond que tu comprends qu'a 3 grammes et avec qui tu fais des concours de lancer de troncs...je ne ferai pas de lui un citadin, cependant de la a croire qu'il camperait un bon crocodile dundee...il s'egare...