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24/12/2008

New York

Quel bonheur de replonger dans une vraie ville, de celles dont le poul ne s'arrête jamais de battre, ceux qui l'arpentent n'ont pris que les seconds rôles pour lui laisser le devant de la scène. Comme c'est joussif de se laisser engloutir, de faire partie du tout, la vie circule plus vite dans nos veines...encore un shoot de New York!

A pied, toujours à pied, emmitoufflé...quartier par quartier...pause mimosa ou cidre chaud, arrêt MoMa (Van Gogh et Miro en vedettes américaines ce jour là)...et une levee de voile sur le monde des entrechats grâce à Julie et Loïc, forcément poétique et raffraîchissante pour des réguliers du lundi/vendredi, badge et laptop.

Moins d'un an que nous sommes résidents américains et déjà quatre escapades dans la grosse pomme qui en appellent bien d'autres.

NY Feb08 (24).JPG

22:23 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (0)

21/12/2008

Precieux papiers

Après un court passage en France début novembre pour changer mon visa, me voilà officiellement débarrassée de mon encombrant statut de « Domestic partner » (dans le texte sur mon ancien visa de nobody – ou de touriste longue durée si vous préférez).
Un nouveau visa car un nouveau boulot. Je reprend du service, pour la Banque Mondiale cette fois. Pour faire court, au service d’un fond qui propose des bourses aux femmes de pays en voie de développement afin qu’elles puissent poursuivre leurs études. Intéressant et gratifiant.
A l’intention des mauvaises langues, le Dr. Forman n’a pas joué le moindre rôle, pas plus que DSK ;-)

Grâce à ce visa, adieu la queue des parias, celle des hommes un peu trop barbus pour les standards américains, celle des ressortissants de pays aux sonorités trop exotiques pour des douaniers d’Outre-Atlantique au front bas...un petit morceau de papier et comme par magie, terminée l'insupportable suspicion, les questions sur un ton condescendant. Je sors facilement de cette queue, beaucoup d’entre eux n’en connaîtront jamais d’autres. Que les anonymes de cette maudite queue sachent que leurs pays d’origine me font rêver sous la plume de Kessel, Malouf ou Heddayat, et m’attirent bien plus que ne le pourra jamais le supposé Eden au drapeau étoilé.

12:31 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (0)