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18/09/2008

La Floride, terre de contrastes

Comme je vais être amenée à sillonner la Côte Est américaine, je vais tenter de vous faire partager mes road trips Etat après Etat.

J’avais donc débuté par le Maryland, sympathique certes, mais pas incontournable pour qui vient séjourner brièvement dans le pays de Sarah Palin (toi, lecteur qui lit ce billet et te dis, qui peut bien être Me Palin, interesses toi à l'actualité des éléctions américaines, c'est beaucoup plus drôle - ou pathétique, c'est selon - qu'il n'y paraît)…

Enchaînons donc avec un état naturellement plus attrayant pour le touriste potentiel que vous êtes, le Sunshine State, ou plus communément connu sous le nom de Floride. Et non il n’y a pas que des oranges et « Deux flics à Miami » dans cet Etat gouverné par le frère du futur ex-président George B.

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C’est avec une amie et notre fidèle compagnon ci-dessous photographié que nous avons aprenté le sud de la Floride. Le voyageur a une forte propension à personnaliser son véhicule après quelque temps passé au volant à sillonner des routes inconnues ; les vieux papiers collants en boule sous les sièges, le pare-brise sale, les fringues étalées sur la banquette arrière et l’Ipod branché sur l’allume-cigare font rapidement de l’habitacle au départ anonyme une seconde maison réconfortante. Notre PT méritait donc bien d’être immortalisé, ici au bord de la plage de Fort Lauderdale au lever du soleil…et oui malgré toutes les plages qui m’ont chatouillé les pieds, j’arrive encore à me lever à l’aube pour en profiter toute seule avant qu’elle ne s’offre à tous les autres. Et en Floride, il faut être matinal, le culte du corps imposant un jogging à une heure indécente où la plupart d’entre nous comate encore, c’est un vrai challenge d’être le premier sur la plage.

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Pour résumer, les incontournables du sud floridien sont Miami, le parc national des Everglades, la route des Keys et Key West.

Je dis Miami, vous pensez Miami Vice ou plus exactement « Deux flics à Miami » puisque nous sommes un des rares pays occidentaux à traduire le titre des séries, ce qui fait beaucoup rire nos amis belges par exemple ; Supercopter est en général leur préféré…si ils n’ont trouvé que ca pour se moquer de nous, c’est plutôt bon signe…il y aura moins de frictions lors de leur annexion :-)))

Alors certes, à Miami, il y a toujours des inconditionnels à la Sonny Rockett et Ricardo Tubbs (vous vous souveniez de leurs noms? pas moi) pour porter le cuir et la chaîne en or avec la nuque un peu longue, les même osent la chemise en soie pour le soir (oui celle qui fait de très grandes auréoles sous les bras pour peu qu’on transpire un brin), mais Miami c’est un peu plus que cela.
Un cocktail explosif de latinas boudinées en mini-jupe léopard mâchant sans grande distinction leur chewing-gum, un chouia plus vulgaire que Jennifer Lopez….de blacks sorties de clips de mauvais rap américain, à moitié à poil donc (celles qui ont été recalées au casting pour cause d’obésité sont là aussi, habillées pareil, c’est ca qui est bon !)…les blancs ne sont pas en reste, avec une concentration du White Trash comme on dit dans le reste des USA où la Floride n’a pas forcément bonne presse. White Trash c'est-à-dire un mélange de retraités en petite voiturette spéciales handicapés (celle dont se servent les obèses pour faire leur course…c’est vrai aussi, c’est quand même long un rayon de supermarché), la peau cramoisie par le soleil, look hippie chic sur le retour, et le plus glamour certains arborent leur tuyau à oxygène dans les narines…c’est, disons, dérangeant…

Etre en terrasse sur Ocean Drive à Miami, c’est un peu comme être au zoo, on observe la faune. Les faux seins, les gourmettes, le pento sont en vedette…et c’est assez drôle, plutôt bon enfant si on y regarde pas à deux fois.
Et puis la plage est belle, sable blanc et eau turquoise comme sur les cartes postales. A Miami Beach, au sud, la plage est bordée par le Art Deco district…une succession de petits bâtiments aux couleurs pastels construits dans les années 20, ils abritent hôtels, restos et bars…l’ensemble est assez réussi…en remontant la plage vers le Nord, ce sont les hôtels et résidences de luxe dans de grandes tours elles aussi assez colorées, pour des gratte-ciels de bord de mer c’est presque acceptable…

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On vient à Miami profiter de la plage, s’y baigner, s’y étendre ou la longer en se mêlant aux joggers, roller-skateurs, cyclistes…ici on prend soin de soi. Mais ca n'empêche de faire la fête et pas qu'un peu! après l’apéro sur Ocean Drive, on rejoint la cohorte des aspirants clubbers qui font la queue devant des boîtes hype sur Collins et Washington Avenues.

Vite saturé par le clinquant et les paillettes, on se programme un retour à la nature en faisant route vers les Everglades…qui eut cru qu’à une heure et demi de la capitale du botox, se trouve un des plus beaux parcs nationaux des US dont l’écosystème est déjà dangereusement fragilisé par le développement de Miami et sa banlieue. On est ici au paradis des gators comme on les appelle ici chaleureusement. La aussi je sais que vous avez des images en tête, comme celle du crétin australien qui les affrontaient en corps à corps sur Discovery Channel ou encore les kekes conduisant à fond leur airboat dans la mangrove. Mais c’est plutôt la quiétude que j’associerai à ce parc…cette rivière géante qui s’étale du Golfe du Mexique à l’Atlantique semble couler vers la mer au Sud. Toute la vie tourne autour de la quantité et de la qualité de l’eau…fragile équilibre dont dépend la survie de la faune (dont de nombreuses espèces endémiques) et de la flore. Difficile à décrire ces grandes prairies d’herbe qui prennent des allures de savane au coucher du soleil. La vedette reste tout de même l’alligator puisqu’on en compte plus d’un million dans la zone…c’est aussi le seul endroit au monde ou ce-dernier cohabite avec les crocodiles…

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Et puis, en poussant plus au sud, on emprunte un ruban d’asphalte posé sur la mer durant 200 kilomètres d’une route réputée être parmi les plus belles des US. La route relie entre elles, un chapelet d’îles appelé les Keys. La partie la plus au sud est vraiment impressionnante tant la route semble posée sur la surface de l’eau et rien pour obstruer la vue de part et d’autre sur la mer…

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La route prend fin à Key West, point le plus au sud des Etats-Unis, un avant goût de Caraïbes….on est à 150 kilomètres à vol d’oiseau de Cuba, c’est quand même ballot cet embargo…sans cela il faudrait 2 heures de ferry pour aller danser la salsa ! C’est ici que Gustav est venu nous lécher les fesses...belles rafales, coupures d’électricité ; ils sont fort CNN d’arriver à faire 24 heures d’édition spéciale la dessus, chapeau bas…et les médias européens de reprendre en cœur que la méchante tempête va tout casser comme sa sœur meurtrière Katrina….bon ok ca valait peut être le coup d’évacuer 2 millions de personnes en Louisiane histoire de pouvoir sortir son parapluie (c’est le cas de le dire) en cas de vraie catastrophe…pour l’heure je suis toujours aussi impressionnée par la propension des médias à grossir un évènement. Pour info au même moment l’Inde connaissait une vague d’inondations record depuis 30 ans qui faisait plus de morts que le 11 septembre et personne n’a bronché. C’est pas glamour des Indiens pauvres…

Gustav ci-dessous, croqué sur ce qui symbolise le point le plus au sud des Etats-Unis...
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Bref ambiance rigolote a Key West, petit bourg à l’architecture bahaméénne, où les maisons de bois aux couleurs pastel se succèdent avec leur jolis lambrequins, cette « dentelle de case » qu’on retrouve dans les cases créoles et qui orne joliment les bordures des toits.

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Key West c’est habituellement un lieu où l’on vient se laisser glisser consentant dans la douce torpeur qui enveloppe les lieux…de jour tout du moins car le soir, les noctambules s’emparent des lieux et toutes les excentricités sont tolérées, à l’image de ce fameux bar, le jardin d’Eden où l’on sirote son drink dans la tenue d’Adam.
Il souffle depuis toujours à Key West un petit vent de rébellion. Esprits libres, écrivains, communauté gay et excentriques de tout bord s’y sont exilés. Les habitants se font appelés les Conques (on est « Conque frais » pendant 7 ans avant de devenir un vrai Conque) et ceux-ci peuplent la République des Conques, autre nom donné à Key West. Un des plus célèbre Conque fut Ernest Hemingway dont on peut visiter la très belle demeure. L’écrivain bon vivant dépensa son dernier peny pour faire construire une piscine d’eau de mer…le dernier peny est incrusté dans le sol. Autre curiosité, une fontaine fut construite dans le jardin avec un urinoir de l’établissement le plus célèbre de Key West dont Ernest était un des piliers de bar…un soir de beuverie, ses comparses et lui-même allèrent s’emparer de l’objet pour en faire une fontaine pour ses chats ! Facétieux le Ernest…on est loin du « Vieil homme et la mer » !

Charmant Key West donc, point de rencontre assez réussi entre Etats-Unis et Caraïbes...

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17/08/2008

Les crabes de Michael Phelps

Alors qui d'entre vous a deja mis le pied au Maryland ou a une vague idee de la ou ca se trouve? Personne!
Et pour cause...ce petit Etat mitoyen de DC n'est rien d'autre qu'une banlieue chic ou rentrent s'ennuyer hauts fonctionnaires internationaux et agents gouvernementaux qui president aux destinees de notre petite planete dans la journee.

L'actualite olympique permet cependant au Maryland de tirer son epingle du jeu grace a la nouvelle idole americaine, le dieu du sport, Michael Phelps...un vrai sex symbol ici! comme quoi quelques grammes d'or suffisent a faire oublier un pysique digne d'un premier role dans Freaks! Et oui notre ami Michael est originaire de Baltimore, capitale du Maryland.

Ca n'interesse personne mais pour une raison obscure la cote Est et specifiquement le Maryland est une usine a champions de natation...Et hop, voila le moyen de sortir un Etat d'un quasi anonymat.
Aux US on a un sens inne du marketing pour tout et notamment pour soi...ainsi n'importe qui a toujours en magasin de quoi faire un portrait avantageux de sa petite personne. Un americain peut vous transformer la menagere de moins de 50 ans la plus banale en gagnante 1997 du concours de cookies du district avec la plus belle pelouse du quartier et des enfants champions de skate board (vous me direz lecteurs plein de mauvais esprit, Et alors? ... et alors ce n'est pas UNE menagere c'est une personne qui s'est realisee, peut etre fiere d'elle...et bla bla bla)...bref un positivisme qui pour un Francais est disons, un chouia agacant, mais qui participe a cette culture de gagne et d'optimisime qui fait la force de nos cousins d'Outre-atlantique.

Le Maryland sort donc un temps de son anonymat grace a Michael...mais il est a vrai dire celebre ici pour une autre raison majeure, qui apres plusieurs tests de notre part, se justifie : les crabes!

Capitale du crabe, on vient dans le Maryland et plus precisement dans la Chesapeake Bay se faire des orgies de ce crustace a pinces. Cote environnement, la cote du Maryland, c'est petites maisons de brique ou de bois un rien kitsh dans de petits bourgs (tres tres tres) paisibles au bord de l'eau. Si vos moyens vous le permettent, il est de bon ton d'avoir son petit (ou gros) voilier dans la marina d'Annapolis ou St Michael's pour venir profiter de l'air marin le week-end (rappelez vous, toujours ce meme fonctionnaire a salaire eleve, qui sauve le monde dans la journee, epluche le Washington Post le soir dans son ennuyeuse maison de banlieue chic avec gazon bien tondu...et hop un tour en bateau le week-end...parce que c'est so chic).

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N'oublions pas que nous sommes aux Etats Unis donc on ne mange pas un ou deux crabes, non, on se rue sur le "All you can eat crabs" a 25 $. Dans une ambiance decontractee, on vous apporte un marteau, un rouleau de papier kraft et un plateau couvert de crabes....et ce plateau on vous le change des qu'il est termine et ce tant que vous etes capable d'avaler...
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C'est donc l'attraction majeure d'un week-end dans la Chesapeake Bay...le gavage aux crabes!
Il y ameme de quoi satisfaire les faineants dont je fais partie, pas vraiment enthousiastes a l'idee de passer des heures a depioter ces sales betes qui fournissent a peine une grosse bouchee a l'unite. Est ce qu'on vous apporte la carcasse de la vache pour y decouper votre T-bone? non! apres tout l'age de pierre c'est fini, on paye des gens maintenant pour elever des animaux, les tuer et meme les cuisiner...disons que ca doit etre une difference d'evolution chez certains, encore enclins a se comporter comme au temps de la guerre du feu et tirer quelque satisfaction de ce contact primaire avec la nourriture...
Bref un primate plus evolue que les autres a penser a decortiquer ces sales betes pour ses congeneres et leur preparer un crabe cake et la oui, on touche a la felicite...plein de petits corps de crabes rassembles dans un seul crabe cake fondant.

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Voila a peine quelques mois que nous sommes aux Etats-Unis, gardons nous de conclusions trop hatives, cependant nous pensons pouvoir affirmer avoir goute a l'unique ou, soyons bons joueurs, l'une des seules specialites culinaires americaines digne d'interet (le burger et le muffin ca compte pas), le fameux Crabe cake du Maryland!

Futurs visiteurs, ce sera un incontournable de votre sejour.

21:55 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (0)

02/08/2008

Le saviez vous?

Ci-dessous la plaque d'immatriculation de notre voiture,

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non que son design nous plaise au point de vouloir vous la presenter, son interet reside dans la phrase inscrite en bas "Taxation without representation"...

Explication: nous habitons donc a Washington, la capitale de notre nouveau pays d'adoption, qui constitue a elle seule le District de Columbia, voila pourquoi on dit Washington DC, et plus communement la ville est appellee DC tout simplement.
Il se trouve que DC n'appartient a aucun etat, elle constitue une entite independante a cote des 50 autres etats.

DC n'etant donc pas un Etat, ses habitants n'ont pas de representants au Congres ou au Senat...un peu comme si les habitants de Lille par exemple ne votaient pas pour les legislatives. Or les peres fondateurs lors de la redaction de la consitution avaient stipule qu'un Etat ne doit payer d'impots que si il est represente au Congres. Les habitants de DC se demandent donc pourquoi ils devraient payer des impots ou plus exactement, une grande partie souhaite qu'un nouvel Etat soit cree afin qu'ils puissent avoir des representants au Congres.

Ainsi en 2000, le maire de Washington, avec beaucoup d'humour je trouve, a signé une loi stipulant que le slogan des plaques d’immatriculation de DC deviendrait "Taxation Without Representation".
Le président de l’époque Bill Clinton est un fervent défenseur du droit aux habitants de Washington à avoir des représentants au congrès. Ainsi a t-il ete un des premiers a immatriculer les voitures de la présidence avec cette nouvelle plaque.
A l'inverse, Bush fils, peu favorable a la representation de DC au Congres (et pour cause, DC vote a 80% democrate aux presidentielles), a propose une alternative aux Residents de DC avec un nouveau slogan beaucoup moins sexy "www.washingtondc.gov". Finalement seuls le staff de la maison blanche et les services secrets ont adopte cette plaque.

Et ce qui parait incroyable, c'est que les habitants de DC n'ont le droit de voter pour les presidentielles que depuis 1961! !7 apres l'obtention du droit de vote pour les femmes en France...

20:00 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (0)

01/08/2008

Pour effrayer les mécréants...

Un panneau qu'on trouve un peu partout...j'adore le cote old fashion du cambrioleur avec sa cape et son chapeau!

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30/07/2008

Rapt d'enfant et sac a main

Une anecdote comme je les aime du pays des burgers...

Alors que des copains et moi repartions de l'hopital ou nous etions alles rendre visite a une amie qui venait d'accoucher, une infirmiere, avant de nous ouvrir la porte et nous laisser ainsi quitter le couloir, demande a verifier nos sacs.
Apres quelques mois ici, on ne s'etonne plus guere des mesures de securite...mais la je m'interroge sur ce qu'on pourrait avoir derobe dans une chambre de la maternite.
Heureusement la reflexion de l'infirmiere quand je lui tend mon sac est eclairante : "inutile de checker le votre, il n'y aurait pas la place pour un nourisson".
Respect, j'aurais voulu en inventer une meilleure, je n'aurais pas pu. Sauf que la, ca n'a rien d'une blague!

Avis aux kidnappeurs potentiels, choisir une sacoche de ville et bien tasser, le cabas n'est pas de saison pour les enlevements de nouveaux-nes.

10:25 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (1)

08/07/2008

Notre 4 Juillet

Afin de planter le décor, pour les incultes, le 4 juillet est aux US la fête nationale…notre 14 juillet en somme. Et la magie de l’expatriation, c’est que l’on s’enthousiasme pour des trucs qui ne nous feraient même pas hausser un sourcil dans notre home country. Ainsi ne vient-il à l’idée de personne de corps et d’esprit saints de gaspiller un précieux jour de congé pour se rendre à la cérémonie organisée pour notre fête nationale. Et oui, à moins d’avoir participé à l’une des 2 guerres (enfin la seconde surtout puisque le dernier poilu a cassé sa pipe) ou d’être de celles que l’uniforme excite, on fait pas des pirouettes à l’idée de voir défiler l’ensemble des corps de l’armée devant notre monarque à talonnettes.

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Et bien ce truc totalement ringard, une fois la frontière franchie, curieusement ça prend de l’intérêt, comme bon nombre d’actes du quotidien, certains carrément rébarbatifs, prennent une dimension ludique ou sociologique c’est selon l’humeur. Ainsi suis-je allée aujourd’hui acheter des portes coulissantes (oui, on ne fait pas que des trucs glamour comme plonger aux Maldives ou faire l’ascension du Mont Kinabalu)…et pas n’importe où, à Baltimore…excitant non ? et bien oui je vous passe les details cétait l'aventure!

Bref tout ca pour justifier qu’on avait prévu de se faire une vraie journée d’Américain moyen pour notre premier 4 juillet et ça nous enthousiasmait à mort. Seulement voilà les Américains sont un peuple organisé, ponctuel…mais pas nous. Alors que la semaine avait été magnifique, il faisait gris ce matin là, mauvais augure. On a commencé par se réveiller trop tard pour la parade, adieu photos bleu/blanc/rouge. Et malgré un arrêt thé/café obligatoire au Starbucks et une pizza vite engloutie (si c’est pas de l’American way of Life ça), 7566c9e0529a8c87bad936eb3929cc6c.jpgtoute la journée nous étions à contre-sens du flot, en retard pour toutes les manifestations où se mélangeaient vieilles blondes, cow-boys, et même des manifestants pour la légalisation du canabis !
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On a donc rapidement jeté aux orties notre ambitieux programme, en se disant qu’on capitaliserait sur la soirée avec des valeurs sûres : l’étape gastronomique et le feu d’artifice.

Donc vers 20h, direction le grand classique du Burger, Johnny Rockett !
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Ca fait rêver ! Déco sixites, portions gargantuesques, saveurs sweety, là au moins on est en phase avec le 4 juillet spirit. On se rue en entrée sur les cheesy fries, une espèce de poutine revisitée pour ceux qui sont familiers de ce met canadien…bref une montagne de frites recouverte de chedar fondu. Suivent les burgers, gros, gras et presque mangeables pour des burgers (un must selon Stéphane qui a l’avantage d’être amateur).
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Les natifs qui nous entourent terminent tous par un litre de ce que j’identifie comme un milk-shake/glace qu’on sert avec un supplément de crème semble t’il. Seulement voilà, on est encore en retard, alors qu’on peine à digérer, les premières explosions du feu d’artifice se font entendre…on avait bien lu qu’il fallait se trouver proche du Capitole pour profiter de la meilleure vue sur le Lincoln Memorial d’où le feu est tiré. Mais on a à peine le temps de courir dans la rue pour lever les yeux et profiter du spectacle pas exactement où c’était prévu, n’est pas Américain qui veut. On fera mieux l’année prochaine.

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09:25 Publié dans USA | Lien permanent | Commentaires (0)