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12/06/2008

Avec Vetalia...la vie est belle!

Une petite note plus particulièrement à l’adresse des Parisiens et des Franciliens.

Veuillez noter dans vos tablettes que Samuel et Christophe, deux charming gentlemen, vétérinaires de leur Etat et tout ce qu’il y a de plus compétent (si ça ne suffit pas, ils sont beaux, drôles, intelligents et ce sont nos amis !), viennent de créer un service d’urgences vétérinaires à domicile VETALIA, joignable 24/24 au 01 40 40 01 02.
Bon ok, c’est pas 100% glamour comme note, mais dans cette France qui se lève tôt et qui travaille plus, je me devais de mentionner l’initiative des deux entrepreneurs suscités et de saluer sinon de promouvoir même modestement leur décision courageuse. Bref si nous pouvons collectivement contribuer à leur réussite, ca mérite bien quelques lignes !!

Vous doutez de l’utilité d’un tel service ? Mise en situation à l’intention des plus perplexes :

Projetons nous le 29 juin prochain, la France est en finale de l’Euro 2008 (mais si allez, faites preuve d’imagination que diable !), il est 22h30, on est dans les arrêts de jeu, il y a égalité, le suspense est insoutenable, vous y êtes ?
Quand soudain, Felix, Medor ou Bubulle est pris de spasmes dont les conséquences pourraient être, autant que vous puissiez en juger sans être expert, irrémédiables.

Avant VETALIA, vous aviez deux solutions :

1- Continuer de regarder le match en insultant l’arbitre qui a injustement sifflé une faute alors que Zidane (enfin son équivalent actuel) a malencontreusement heurté la poitrine d’un joueur de l’équipe adverse avec son front (bas le front comme c’est le cas en général des gens dont le QI est inférieur à la moyenne)…et donc laisser crever le petit animal, oui celui-là même que vous avait réclamé depuis qu’elle sait parler votre progéniture (maintenant ca vous concerne), petite chose puante certes mais à laquelle votre bambin tient comme à la prunelle de ces yeux.
Vous appartenez donc à la catégorie parents indignes qui vont devoir se coltiner de trouver le lendemain un cimetière de fortune où enterrer Felix/Medo/Bubulle, quoi que pour Bubulle, le coup de la chasse avec un « Il y une connexion directe à la mer » convaincant devrait faire l’affaire.
Bref une situation pas agréable à gérer dont vous ne sortez pas grandis…d’autant que selon toute vraisemblance, notre ami à poil ou à écailles sera passé de vis à trépas pour une défaite de notre équipe nationale. Ca valait le coup ?

2- La culpabilité vous rongeant, vous décidez d’emmener la pauvre bête chez le vétérinaire, seulement il est tard, il faut en trouver un de garde, se coltiner le trajet avec l’animal agonisant, tout en écoutant le fin du match commentée par un Eugène Sacomano (c’est phonétique) qui donne mal au crâne. Après s’être perdu dans une banlieue pas accueillante, avoir essuyé les jets de pierre de jeunes avec des casquettes retournées parlant patois, vous arrivez trop tard, Felix/Medor/Bubulle a rendu l’âme sur le siège arrière de la voiture sans avoir oublié de se répandre par tous les orifices sur votre banquette arrière…là encore le cas Bubulle est plus facile à gérer.

Bref, c’était à coup sûr l’assurance d’être frustré.
Aujourd’hui plus de problèmes, après un coup de fil, Vetalia débarque chez vous pour faire le bonheur de toute la famille…papa peut continuer d’éructer devant la télé, maman rater tranquillement un pourtant facile gratin de maccaronis (les femmes c’est plus ce que c’était) et la progéniture se remettre à jouer benoîtement avec la petite bête, c’est toujours mieux que fumer des joints.

Alors convaincus !

00:50 Publié dans Divers | Lien permanent | Commentaires (1)

11/06/2008

Journée parisienne

Je conseille aux Parisiens, puisque le beau temps semble être de retour, une petite balade dans le Marais pour une association shopping-musée-pâtisseries des plus réussie!

L'exposition "Les Parisiennes de Kiraz" dans le croquignolet musée Carnavalet (rue des Francs Bourgeois) est un excellent prétexte pour déambuler dans le quartier. Pas d'inquiétude, je parle rarement culture pointue dans ce blog, je sais bien que c'est segmentant ;-) Il s'agit là d'une petite rétrospective raffraîchissante dans un lieu qui à lui seul vaut le détour, histoire de se donner bonne conscience avant d'aller se ruiner chez Zadig et Voltaire tout proche (rue Pavée) et se goinfrer du cheese cake à tomber de la pâtisserie Finkelstein (rue des Rosiers).

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www.carnavalet.paris.fr

23:10 Publié dans Divers | Lien permanent | Commentaires (0)

Instantannés romains

Toujours un plaisir d'arpenter les rues de la capitale italienne...
Sortie du Panthéon

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Santa Maria di Trastevere, pour les amateurs de mosaïques byzantine du XIIème siècle
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Mosaïques toujours...
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Les rues colorées du quartier Trastevere
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Vue depuis le Janicule
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Vue depuis St Pierre
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Retour en arrière: Philippines fin 2007, dernier voyage en Asie

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Voilà un pays qui aurait mérité bien plus que ces quelques lignes seulement voilà, une fois le temps passé il est plus difficile de rendre les sensations du voyage…Alors un nouvel album en ligne tout de même.
Et pour résumer, plongées et treks fabuleux…ceux qui recherchent l’aventure, loin des foules, arrêtez vous ici, c’est juste ren-ver-sant !

C’est une destination qui se mérite, plus aventureuse que la plupart des pays d’Asie du Sud Est et très peu fréquentée par les touristes. A l’arrivée, Manille a de quoi désarçonner le visiteur le mieux intentionné…et puis le long des routes de ces 7000 îles on se laisse pénétrer par la joie de vivre des Philippins, joie de vivre qui constitue leur meilleure arme pour affronter un quotidien si difficile.
Je me suis appropriée doucement le pays, aidée de la population locale qui tout au long de mes pérégrinations est restée à mes côtés, certaines rencontres ont été vraiment marquantes. C’est un pays où l’on est, en tant que voyageur indépendant tout du moins, complètement dépendant de l’aide des habitants. On ne peut attendre beaucoup de réconfort de ses congénères, je n’ai croisé que 7 occidentaux durant le premier mois de mon périple.
Cette solitude donne l’impression d’être privilégiée, de profiter seule de ces merveilles, un privilège parfois dur à porter. La différence et l’isolement, ca s’apprend et ça s’apprivoise lentement.

C’était mon dernier long voyage en Asie, il avait déjà un peu le goût de la nostalgie. La tête à la fenêtre des bus j’essayais de graver toutes ces sensations pour les emporter avec moi…le vert des rizières, le vent humide sur mon visage, les rires des enfants, la poussière des chemins…
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J’aimerais raconter ces interminables voyages en bus qui ont rythmé mon séjour. J’ai une passion pour ces longs trajets chaotiques. Même assise sur une simple planche de bois, coincée entre un paysan transportant un cochon et un enfant qui finit par s’endormir sur mes genoux. Je ne souffre pas le moins du monde du manque de confort, je peux savourer sereinement d’être là, au milieu de toute cette vie, découvrant chaque seconde un paysage que je ne connais pas, à destination d’un endroit où je ne suis jamais allée, toujours en transit, l’impression que c’est ici que le monde se joue et nulle part ailleurs. Etre en mouvement, dans le mouvement.

05:55 Publié dans Asie | Lien permanent | Commentaires (2)