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16/07/2007

Bye bye Thailande!

Famille, amis, proches...moins proches,

Apres 3 annees de decouvertes, nous voila donc profitant de nos derniers mois d'Asie avant de partir vers de nouvelles et, nous en sommes certains, passionnantes aventures autour de l'orange...
Peut etre faites-vous partie de la categorie, nombreuse, qui se disait "nous finirons bien par aller les voir"...certes, mais desormais vous avez une deadline. A partir du 20 novembre la chambre d'hote affichera "fermeture definitive". Alors si l'envie d'Asie est toujours presente, a vos agendas!

Quelques petites escapades sont encore prevues dans notre planning avant le depart...on vous les fera vivre via le blog pour vous faire partager nos derniers moments asiatiques.

A bientot
Cecile et Steph
PS: Persepolis est censure en Thailande, officiellement, pour ne pas heurter l'Iran. c'est SCANDALEUX...et tout le monde s'en fout...vive la dictature oubliee derriere les sourrires affiches.

12:10 Publié dans Asie | Lien permanent | Commentaires (1)

06/07/2007

Mind the Gap!

Cette note s’adresse aux utilisateurs, nombreux, des transports en commun.
En Asie (c’est le cas aussi dans de nombreuses villes europeennes), impossible de prendre un metro dans une grande ville sans entendre cette petite phrase surinée toutes les 10 secondes « Mind the gap between the train and the plateform » (pour les irréductibles qui ne se mettront jamais a l’anglais, cela signifie « Attention a l’espace entre le train et le quai »).
Bref elle finit par vous gonfler cette petite phrase (avec le son vous comprendriez mieux pourquoi…un je ne sais quoi dans la manière d’appuyer sur certaines syllabes qui finit par agacer) …d’autant que vous savez bien vous, d’intelligence supérieure et plein de sens pratique, qu’a moins d’avoir fait peter les scores au classement cotorep, d’etre grabataire au dernier degre ou anorexique assidu (je ne me classe dans aucune de ces categories, surtout pas dans la troisieme), IMPOSSIBLE de se retrouver pris entre le train et le quai !
Et bien mesdames et messieurs, SI, c’est possible et je me le suis prouve a moins meme de la plus humiliante des manieres hier a 18h53. Apres une journee de travail sans encombre, alors que je m’appretais a rentrer dans mon home sweet home retrouver mon homme de cromagnon (c’est une regression recente du Dr Forman due a l’achat d’un LCD parfaitement inutile)…l’improbable est survenu!!!!!!
Je me suis donc coince la jambe jusqu’a hauteur du genou dans ce maudit gap en tentant d’entrer dans le wagon ce a quoi je suis pourtant parvenue sans encombre durant ces 31 dernieres annees.
Pour resumer les pensees qui ont alors afflue dans mon petit cerveau (pas aussi petit que celui du bien classe COTOREP)…
1/ putain la honte
2/ apres que je n’ai pas reussi a retirer ma jambe du premier coup….putain c’est la merde les portes se referment
3/ il faut hurler, ahhhhhhhhhhhhhhhhhh
4/ le train ne part pas, c’est bon je ne serai pas cul de jatte (oui ok cul de jatte c’est les 2 jambes mais bon c’est comme quand on perd ses cheveux mieux vaut se raser…pour les jambes c’est un peu pareil…autant perdre les 2 et finir comme objet de foire dans un cirque…ca c’est d’avoir vu Freaks trop jeune, ca m’a marque !)
5/ j’ai maaaaaaaaaaal

Je precise que PERSONNE ne m’a aidee (et nous sommes a l’heure de pointe) a m’extirper de cette situation peu agreable. Je m’assieds donc piteuse sur le quai…le train toujours arrete en face de moi et les passagers de tous les wagons en train de me regarder pleurer…
En Asie pour ceux qui l’ignorent c’est berk de montrer ses emotions…pleurer en public c’est le total loose face (perte de dignite si vous voulez…c’est le concept qui dirige la vie de tout asiatique….comment gerer sa vie pour eviter le loose face). Eh bien je ne suis pas du tout asiatique ! quand j’ai mal et que de surcroit j’ai eu peur, je pleure, de preference fort et surtout j’attend qu’on m’aide enfin qu’on vienne me voir (ca c’est l’education familiale, on a trop bien pris soin de moi au moindre petit bobo, bref j’attends que quelqu’un prenne a ce moment, provosoirement, le role de ma maman, irremplacable cependant !). Je regarde donc les gens qui m’entourent avec dans les yeux une expression signifiant « pleaaaaaaaase help »….
et la c’est l’horreur totale pour un asiatique, la gene absolue (quelqu’un qui se laisse aller a ce point !), c’est insoutenable…bref tout le monde baisse les yeux ! Mais rendons justice aux asiatiques, il y avait un anglais (oui je suis sure que c’est un anglais…quand on vit a l’etranger on a vite l’impression de pouvoire reconnaître la nationalite de chacun rien qu’a son apparence…et pas suelement de l’allemand en chaussettes et birkenstock)…bref le rosbeef n’a rien fait non plus…
Je ne pleurais plus seulement de douleur mais de depit aussi…
Finissent par arriver les petits hommes bleus (couleur des uniformes des employes plethoriques du metro arien)…l’un d’eux me plie violemment la jambe pour verifier qu’elle n’est pas cassee, comme il a du l’apprendre dans l’equivalent thailandais du docteur maboul…je regrette presque qu’on ne m’ait pas laisse toute seule finalement…
J’entrapercois la planche orange en plastique qui doit donc etre un brancard…mais au standard thai donc 20 centimetre de largeur, je me projette allongee sur cette petite planche...le ¼ d’h humiliation a assez dure, je vais me remettre debout…passe encore pour le soutien des petits hommes bleus de chaque cote de moi…mais la j’ai vraiment envie d’etre sur mon canape…seulement maintenant qu’ils ont leur attraction du mois sinon de l’annee, ils vont pas me lacher…on veut m’amener a l’hopital, je refuse fermement…ce sera donc une petite procession qui entend bien me raccompagner chez moi…c’est gentil mais bon…j’apelle Stephane pour qu’il vienne me chercher…esperant par la me debarasser de mes petits chaperons bleus…c’etait sous estimer le pouvoir collant de l’homme bleu…on ne parviendra a les lacher qu’a 100 metres de la maison…
Vous allez me dire tu te plains du manque d’aide et ensuite tu les trouves collants…oui eh bien il y a des moments cles ou a besoin de sollicitude et d’autres ou c’est trop tard ;-)

Quelques lecons a tirer de l’evement ci-dessus :
1/ « Mind the gap ! »
2/ le petit homme bleu qui me fait, disons on le franchement, vaguement pitie quand je le vois tous les jours faire les 100 pas sur le quai avec son sifflet…et l’utiliser de temps a autres quand on depasse la ligne jaune sur le quai (celle la aussi elle sert a rien…comme si on pouvait tomber sur les rails ! n’importe quoi…)…bref ce diplomé superieur du sifflet engoncé dans un uniforme pas seyant…ce monsieur n’est donc pas inutile ! il m’a peut etre sauve la vie (la jambe gauche du moins) en sifflant et donc en empechant le train de repartir
…que les choses soient dites, il n’y a pas de sot metier !
3/ (pour les filles seulement) il peut toujours arriver quelque chose d’inattendu qui vous oblige a montrer votre mollet a un inconnu….soyez bien epilee !

La ville moderne c’est l’aventure !

14:25 Publié dans Asie | Lien permanent | Commentaires (2)